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Nos actions humanitaires au Sénégal

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Zoom sur nos actions humanitaires au Sénégal

ChildFund Sénégal est présent dans ce pays de l’Afrique de l’Ouest depuis 1985.

Depuis 1990, Un Enfant par la Main travaille avec ce partenaire sénégalais pour venir en aide aux enfants et à leurs familles.

Nos actions humanitaires au Sénégal se traduisent par la mise en place des programmes d’aide et de développement, notamment dans les domaines de l’éducation et de la santé pour les enfants et les jeunes.

25 699 enfants sont inscrits dans ces programmes d’aide et de développement.

À titre d’exemple, voici les résultats de quelques actions menées avec notre partenaire au Sénégal :

  • 25 aires de jeux et 10 ludothèques, destinées aux enfants âgés de 3 à 5 ans, ont été créées. Elles représentent une innovation majeure dans le domaine de la petite enfance au Sénégal.
  •  De nombreuses actions sont menées en faveur de la nutrition et de la santé des enfants de moins de 5 ans : cela concerne plus de 2 millions d’enfants.
  • 90 centres de développement infantiles fréquentés par 5380 jeunes enfants, dont 54% de filles, ont été construits.
  • 375 enfants de moins de 3 ans et leurs parents ont pu participer aux groupes de jeux parents-enfants.
  • 300 parents ont été formés au sein de sessions de développement de la parentalité.
  • 40 éducateurs de jeunes enfants ont pu compléter leur formation pour intervenir au sein de 10 ludothèques communautaires.
  • Concernant les jeunes de 15 à 24 ans, 2048 d’entre eux ont été concernés par des programmes de professionnalisation.

 

Sénégal en 2024

Éducation

57% de la population est analphabète, les femmes sont davantage touchées que les hommes.

78% des enfants en âge de fréquenter l’école primaire sont scolarisés.

Le nombre de filles inscrites à l’école augmente régulièrement, et la parité y est aujourd’hui respectée.

Le Sénégal a su mettre l’accent sur l’importance de l’éducation en y consacrant 41,1% de ses dépenses courantes totales.

Cependant, le système scolaire sénégalais fonctionne à deux vitesses :

  • D’un côté, les écoles privées disposent de plus de moyens et profitent aux populations les plus aisées.
  • De l’autre, l’école publique souffre d’une qualité plus faible de l’enseignement et accueille les populations les moins fortunés.

Santé publique

Le taux de mortalité infantile est de 50 enfants pour 1000 naissances en 2014, et celui des mères à l’accouchement est de 320 pour 100 000 naissances.

Le taux d’enfants de moins de 5 ans souffrant d’insuffisance pondérale est équivalent à 16,8 % en 2013.

Les maladies infectieuses représentent un risque très élevé pour la population : le climat favorise la dengue, le paludisme et la fièvre jaune ; les maladies diarrhéiques, l’hépatite A et la fièvre typhoïde transmises par l’eau, la nourriture ou l’environnement sont également très fréquentes.

Le nombre de médecins est très faible : 0,1 médecin pour 1000 habitants.

A titre de comparaison, en France, ce chiffre est de 3,5.

Les dépenses du gouvernement en matière de santé sont insuffisantes (4,2 % du PIB en 2013).

Malgré une sensible amélioration, il y a encore 40% de la population en milieu rural n’ayant pas accès à une quantité raisonnable d’eau provenant d’une source d’eau améliorée contre 7% en milieu urbain.

52% de la population a accès aux installations sanitaires améliorées.

Ceci constitue un frein à l’amélioration de la situation sanitaire du pays.

Économie

Le Sénégal est la deuxième économie en Afrique de l’ouest francophone derrière la Côte d’Ivoire.

30% de la population vit en dessous du seuil international de pauvreté (1,25 dollar par jour).

Les problématiques liées à l’emploi, au coût de la vie, à la qualité des services publics, à l’approvisionnement en eau, ainsi qu’à la fourniture et au coût de l’électricité sont les préoccupations premières du gouvernement.

Le secteur primaire (15% du PIB, 50% de la population active) demeure particulièrement exposé aux aléas climatiques et à la volatilité des cours mondiaux des matières premières.

Le secteur secondaire (21% du PIB) repose essentiellement sur les mines d’or, les phosphates, le ciment, l’agroalimentaire et le BTP.

Les activités tertiaires (64% du PIB, service public inclus pour 20%) restent fortement dominées par le secteur informel. Le tourisme connaît un ralentissement récent.

Le Sénégal vient d’adopter une nouvelle stratégie nationale en matière de développement économique et social, le Plan Sénégal Emergent (PSE) à l’horizon 2035.

Il place dorénavant le secteur privé au coeur du processus de création de richesse et d’emplois.

Sur le plan financier, le Sénégal reste dépendant de l’aide extérieure (dons et prêts concessionnels) qui assure 20% de l’ensemble des dépenses inscrites au budget.

Au niveau de la conjoncture économique, avec une activité plus équilibrée entre les différents secteurs, le Sénégal a vu sa croissance économique progresser de + 4%  en 2013.

Cependant, d’un point de vue du développement humain, il reste de nombreux défis sociaux à relever au Sénégal, notamment en termes de pauvreté, d’inégalités, de nutrition et de santé infantile et maternelle.