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Violences faites aux enfants : leur parole compte !

Les décodeurs du parrainage : Épisode 9

Près d'un enfant sur deux dans le monde est victime de violence

Être protégé.e des violences est l’un des droits fondamentaux, inscrit dans la Convention relative aux droits des enfants (CIDE, adoptée par 197 états en 1989).

Pourtant, chaque année, plus d’un milliard d’enfants subissent une forme de violence physique, sexuelle, émotionnelle ou psychologique, soit près d’un enfant sur deux, selon l’Unicef.

Si de nombreuses solutions sont mises en place pour prévenir les violences et mieux accompagner les victimes, ce mois-ci, nous abordons plus précisément le rôle essentiel que joue la libération de la parole des enfants face aux violences.

Aissatou, 24 ans au Sénégal

Les garçons et les filles doivent disposer d'espaces dans lesquels ils peuvent parler de leurs droits et de leurs réalités pour avoir l'opportunité d'apprendre à exprimer leurs émotions, leurs préoccupations et leurs idées.

Violences faites aux enfants : leur parole compte !

"INSPIRE", une méthode pour lutter contre les violences  

Un Enfant par la Main, ses partenaires et de nombreux acteurs internationaux unissent leurs efforts pour mettre un terme aux violences faites aux enfants en adoptant le modèle d'intervention bien connu : INSPIRE* (Organisation mondiale de la Santé, OMS).

L'approche INSPIRE nous permet de mettre en lumière et d'expliquer les risques sanitaires, tant physiques que psychologiques, auxquels sont confrontés les enfants victimes de violences.

Les différentes actions de protection de l'enfance se répartissent en 4 catégories :
Sensibilisation aux problèmes et aux risques d'abus,
Prévention à travers l'analyse des pratiques et la mise en place de formations,
Rapports de suivi,
Réponse pour la protection.

Le manuel INSPIRE, établi par l'OMS en 2016, propose sept axes stratégiques pour mettre fin à la violence contre les enfants.

En anglais, ces 7 axes forment le mot INSPIRE, nous les avons traduits ci-dessous pour plus de clarté :
I = mise en œuvre et application des lois
N = normes et valeurs
S = Sûreté des environnements
P = appui aux parents et aux personnes ayant la charge des enfants
I = revenus et renforcement économique
R = services de lutte et d'appui
E = Éducation et savoir-faire pratiques

Les trois principaux défis des enfants sur le terrain

Direction le Cambodge, l’Inde, Madagascar, l’Éthiopie, Haïti, la Bolivie, ou encore le Vietnam pour découvrir les actions possibles et nécessaires pour que chaque enfant victime puisse s’exprimer sur les violences subies, être entendu et donc être mieux protégé. 

Violences faites aux enfants : leur parole compte !

Comment savoir que je suis victime de violences et oser en parler ?

Les enfants sont bien souvent démunis pour reconnaître une violence et la qualifier. Notre objectif est de permettre à chaque enfant de savoir identifier les situations de violences pour mieux s’en protéger et pouvoir les dénoncer.

  • Quelles sont les différentes formes de violences ?
  • Depuis quand l’enfant en est victime ?
  • Quelles sont les conséquences pour le futur des enfants ?
  • Quels sont leurs droits face aux violences ?

Nos réponses

Distribution de documents pédagogiques aux enfants pour comprendre leurs droits et reconnaître les violences

Au sein de nos programmes, nous accompagnons les enfants afin qu’ils puissent connaître leurs droits, à travers la distribution de livrets imagés, adaptés à leur âge.
Ces livrets mettent en avant de manière pédagogique des situations de violences afin que les enfants puissent à tout moment les identifier. Ces livrets sont de formidables outils de prise de conscience des enfants et favorisent les échanges entre les enfants et les animateurs de l’association.
Les enfants peuvent les emporter chez eux et les consulter librement.

Mises en situation par le jeu pour encourager les enfants à évaluer les formes de violences

Violences faites aux enfants : leur parole compte !Formation aux gestes d’autoprotection dans le cadre du projet « Safe Community » au Cambodge, en 2022

Dans les communautés avec lesquelles nous travaillons, des séances régulières avec des groupes de parole sont organisées avec des associations locales que nous soutenons.
Ces associations interviennent directement dans les classes et proposent des mises en situation, par le jeu ou à travers des séances d’improvisation, pour faciliter la compréhension des enfants et des jeunes et encourager leur participation active. De cette manière, les enfants sont formés à reconnaître différentes situations de violences et à appréhender les risques encourus dans un contexte ludique.

L’objectif des « groupes de parole pour l’identification des risques d’atteinte à la protection de l’enfance » est d’encourager les enfants à adopter des comportements d’autoprotection pour prévenir et signaler les problèmes de violences. Les enfants apprennent ainsi à décrire les risques et les stratégies d’autoprotection pour y faire face.

Découvrez la vidéo, d'une activité théâtrale en Bolivie avec le Club de jeunes Caminando Al Futuro pour sensibiliser à la protection des enfants.

Création de Clubs Droits pour permettre aux enfants de s’exprimer

Photo 1 : Groupe de discussion avec des adolescentes de l’État du Rajasthan, Inde, pour connaître leurs besoins et échanger sur leurs droits, notamment sur les notions de discrimination de genre, en 2023

Photo 2 : Session d’un Club Droits avec des enfants d’une école de Vahatra à Madagascar en 2023

Photo 3 : Intervention d’une membre du club d’enfants pour mener des actions de sensibilisation au CP, « Safe Community » au Cambodge, en 2022

L’accès au droit à la parole est un élément essentiel pour les enfants victimes et témoins de violences.
Mais comment parler des violences subies lorsque l’on n’a pas les mots, que l’on en a honte, que l’on a peur de dénoncer son entourage, que l’on craint les représailles ou d’être stigmatisé, etc ?

C’est pour toutes ces raisons que nous mettons en place des espaces appelés « Clubs droits » au sein des écoles et des communautés afin de permettre aux enfants et adolescents d’apprendre à s’exprimer et de reprendre confiance en eux.
À partir de jeux de coopération et d’ateliers artistiques (dessin, théâtre, etc.) qui favorisent la participation active des enfants, ceux-ci prennent conscience de l’importance d’une bonne communication et découvrent de multiples façons de faire entendre leur voix.
Les séances de groupes des Clubs Droits permettent à celles et ceux qui ont subi ou subissent des situations de violences, de partager leur histoire dans un climat de confiance et de respect.

Violences faites aux enfants : leur parole compte !

A qui en parler dans mon entourage ?

Dans de nombreuses régions du monde, la place de l’enfant n’est malheureusement pas valorisée, son avis n’est pas pris en compte, ses droits ne sont pas suffisamment connus ou respectés.
Une situation d’autant plus difficile pour les filles ou les enfants issus des minorités ethniques.

Que ce soit à la maison, à l’école ou au sein des membres de la communauté, différentes actions peuvent être mises en place pour accompagner l’entourage des enfants à mieux prendre en considération leur statut de victime de violence, et donc mieux les protéger.

Nous nous appuyons sur l’article 12 de la Convention relation aux droits des enfants (CIDE) qui garantit le droit pour les enfants d’avoir une opinion et d’être entendus.

Nos réponses

Photo 1 : Sensibilisation des parents sur les châtiments corporels et psychologiques et les punitions abusives à Madagascar (programme Mitsiry), en 2022

Photo 2 : Tesfaye Tesfa, membre du personnel du partenaire local de ChildFund Ethiopie, organise une séance de sensibilisation à la protection de l'enfance, dans la région d'Amhara (nord du pays), en, 2023

Accompagnement des parents pour favoriser une meilleure écoute de leurs enfants

Par banalisation ou manque de connaissances, les parents n’ont pas nécessairement la capacité d’identifier les violences faites aux enfants et ne se rendent pas compte des conséquences de ces violences sur développement et avenir de leurs propres enfants.
Ainsi, au même titre qu'enfants et adolescents, il est donc important d’accompagner et de sensibiliser les parents et tuteurs sur le fait que les enfants ont des droits qu’il faut garantir et qu’il est aussi de leur responsabilité de les protéger toutes formes de violence.

Un Enfant par la Main et ses partenaires sur le terrain, mettent ainsi en place des séances d’accompagnement des parents autour de la parentalité.
Ces formations servent à les conscientiser sur leur rôle éducatif, les sensibiliser aux risques des punitions violentes, renforcer leurs pratiques positives d’éducation, l’écoute et la communication parent-enfant.

Pour ce faire, les formateurs utilisent une boîte à outils abordant 6 thématiques de la parentalité positive : la protection de l'enfant (y compris contre l'exploitation et les abus sexuels), la communication intrafamiliale, le bien-être parental, le développement de l'enfant, le rôle et les responsabilités des parents et des enfants et la discipline positive.

L’objectif est de permettre à chaque parent de protéger son enfant en étant à l’écoute et en capacité de l’accompagner pour mieux porter sa voix face aux violences.

Plusieurs autres actions complémentaires à la sensibilisation sont déployées :

  • distribution de brochures d'information aux familles (comment et où signaler les cas de maltraitance sur les enfants, les procédures à suivre, etc.) ;
  • tables rondes à la télévision sur le thème « violences envers les enfants » ;
  • mise en avant des « meilleures compétences parentales » sur des spots radio ou en ligne,
  • formation de « groupes d’éducation » au sein des villages.

Autre initiative en Éthiopie, par exemple, la participation des enfants et des parents est encouragée et renforcée avec la création de plateformes qui facilitent le dialogue intergénérationnel entre parents et enfants.

Mises en place de référent.e.s Protection des enfants dans les écoles

Photo 1 : Haïti, formation des enseignants sur les droits des enfants, programme Salagnac, 2021

Photo 2 : Formation des enseignants malgaches sur l’égalité des genres, programme Vahatra 2021

Dans les groupes de parole d’enfants ou au cours des sessions de sensibilisation des jeunes sur leurs droits dans les écoles, il est nécessaire de former des relais expérimentés qui sauront écouter et accompagner les enfants.

Dans les programmes de l’association à Madagascar ou en Haïti, nous travaillons avec les enseignants sur les droits des enfants afin qu’ils soient à leur tour désignés comme référents et accompagnateurs sur ces questions au sein de leur établissement.

Formations de bénévoles et renforcement des associations locales pour mieux accompagner les signalements de violences faites aux enfants

Photo 1 : Formation de jeunes leaders d’une communauté de Vahatra à Madagascar, en 2022

Photo 2 :
Rediet (veste orange) et Hanna, 19 ans, sont deux bénévoles communautaires sensibilisent leur communauté sur la manière de réduire la violence contre les enfants et les jeunes filles, en 2022

Dans les programmes de développement, nous agissons en étroite collaboration avec les associations locales : associations de parents d’élèves, association de femmes ; groupes de jeunes leaders, etc.
Il s’agit de membres de la société civile qui choisissent de participer bénévolement aux différents axes de développement au sein de leur communauté.

Ainsi, nous mettons en place des séances de formation et de coaching ciblées qui vont permettre à ces associations et groupes d’intérêt commun de mieux appréhender les enjeux des droits des enfants.
À titre d’exemple, en Ethiopie, des formations sur la violence sexiste et l'égalité des sexes sont dispensés aux groupes VSLA (Associations villageoises d’épargne et de crédit) afin de participer à la prise de conscience collective et d’encourager les processus de prise de décision au sein de leur foyer sur le même pied d’égalité entre homme et femme.

Autre exemple, au Cambodge, des groupes de jeunes leaders sont formés pour accompagner les signalements de violences. Ces groupes de jeunes volontaires (18-24 ans) formés aux droits de l’enfant et à la protection interviennent auprès des enfants et adolescents pour pouvoir agir rapidement si une situation se présente.
Notre association va entraîner ses jeunes afin qu’ils puissent structurer leur approche et mieux guider les enfants victimes de violences : formation en psychologie de l’enfant, en conseil juridique (parajuridique), formation administrative… Leur rôle va consister notamment à recueillir les témoignages des enfants de manière formalisée, confidentielle et adaptée à la situation psychologique de mineurs ayant subi une expérience (poly) traumatique, ou ayant été témoin de violence ; et orienter les victimes vers des experts en protection de l’enfant, des experts médicaux, des centres de soins, etc.

Belen, ancienne enfant parrainée témoigne

Belen a participé pendant plusieurs années au groupe de jeunes leaders en termes de protection des enfants et a pu suivre de nombreuses séances de formations et de sensibilisation.
Convaincue de l’importance de la protection des enfants dans son pays, l’Éthiopie, elle a décidé d’en faire son métier, et d’accompagner, à son tour, les enfants de sa communauté, en tant que travailleuse sociale experte en Protection. Découvrez le témoignage de Belen, (à partir de la minute 40:56)

Nous collaborons avec des associations locales pour protéger les enfants en mettant en place des actions telles que le soutien psychosocial, l'accompagnement des victimes et de leur famille, les démarches administratives et les placements d'urgence. Il est essentiel d'adapter les pratiques des autorités locales et juridiques pour mieux protéger les enfants contre les violences. 

Violences faites aux enfants : leur parole compte !

Comment ma communauté me protège ?

Un défi incontournable qui nécessite une étroite collaboration entre notre association, ses partenaires locaux et les représentants de l’État au niveau de la communauté.

Méfiance à l’égard des tribunaux et services de police, manque de compétences pour gérer une plainte, difficulté d’accès aux moyens de signalement, investissements insuffisants dans la prévention de la violence et une législation présentant souvent des lacunes dans la protection juridique des enfants sont autant de freins à la prise en compte de la parole des enfants.
L’objectif pour répondre à ce dernier défi est de permettre à chaque enfant victime de violences de pouvoir être entendu, défendu et protégé par la loi de son pays.

Nos réponses

Des professionnels de l’enfance et des autorités locales mieux formés et équipés

Photo 1 : Formation de travailleurs sociaux sur les droits des enfants à Madagascar

Photo 2 :
Projet de construction d’un centre d’accueil des enfants maltraités, en cours de réalisation – décembre 2023 Debre Birhan-Ethiopie

Améliorer la qualité des services pour recevoir les victimes et les accompagner dans le processus de déclaration, notamment en termes de connaissances juridiques ou de soutien psychosocial, est une priorité.
L’enfant – ou ses représentants - pourra ainsi se tourner vers le bon interlocuteur qui pourra lui venir en aide.

Dans nos zones d’intervention, nous accompagnons les professionnels de première ligne sur la prévention des violences contre les enfants, c'est-à-dire les travailleurs sociaux, le personnel du système judiciaire, les polices locales, etc.

Nous mettons en place des séances de formation et de sensibilisation par le biais de manuels pédagogiques sur le traitement plus efficace et adapté des cas de violence faite sur les enfants.
Des réunions d’information et d’accompagnement aux méthodes sont mises en place pour détecter et protéger les enfants de tous types de violences.

Par exemple, dans le programme de développement de notre partenaire Childfund Ethiopia, les professionnels de santé et de police éthiopiens sont ainsi formés en gestion de cas de violences et de premiers secours psychosociaux.
Actuellement, Un Enfant par la Main et notre partenaire Éthiopien sommes en train de réaliser la construction d’un foyer permettant très prochainement à près de 300 enfants victimes de violences d’être pris en charge au moment des faits.

Véritable lien entre les services de l’enfance et les services de police, ce foyer facilitera aussi la libération de la parole et la dénonciation des personnes à l’origine de ces violences.

De plus, nous épaulons et formons les travailleurs sociaux pour préparer et réaliser des visites à domicile auprès de familles vulnérables afin de soutenir et d’analyser les progrès de l'enfant victime et/ou pour apporter un soutien supplémentaire à l’amélioration de sa situation.

Accompagnement du système judiciaire : mécanismes de plainte et de signalement plus accessibles pour les enfants

Photo 1 : Vanessa Quintero, Responsable Pôle Programme d’Un Enfant par la Main devant un panneau d’affichage avec des numéros de téléphone pour signaler des violences, près d’une école lors d’une mission dans le district de Kratie, au Cambodge

Photo 2 : L'application 111

Le signalement est un élément crucial de la lutte contre la violence, car il permet d’avoir un panorama réel des violences, d’appréhender leur ampleur et de faciliter la prévention.

Afin de garantir un meilleur accompagnement des enfants victimes, les mécanismes de plaintes et de signalements doivent être accessibles et simplifiés, notamment en milieu scolaire avec des formations et du matériel d’information présentant les démarches à suivre et les services existants, permettant aux enfants d’être en capacité d’expliquer leur situation ou de transmettre un témoignage.

Pour encourager les signalements et garantir le meilleur accompagnement possible des victimes et témoins de violences, des numéros d’urgence sont mis en place en accord avec les autorités locales et des affichages sont installés dans des endroits stratégiques fréquentés par les enfants, comme les abords des écoles.
C’est le cas au Cambodge ou encore au Sénégal, où sont également mis à disposition dans les écoles des boites anonymes pour permettre aux enfants et professeurs de dénoncer des violences en toute confidentialité.

Autre exemple concret de nos actions, au Vietnam, l'application 111, développée par notre partenaire ChildFund Australia, est un outil essentiel de protection de l'enfance.
Soutenant la ligne d'assistance aux enfants du gouvernement, l'application offre aux jeunes une gamme de ressources et la possibilité de signaler immédiatement tout danger.

Enfin, notre partenaire ChildFund Sénégal met en place des Conseils Communaux des Enfants. Les enfants participent de manière active à l’expression de la revendication du respect de leurs droits auprès des instances communales, et ce, de façon structurée.

Découvrir la présentation des Conseils Communaux mis en place par ChildFund Sénégal.

Action de plaidoyer auprès des gouvernements pour renforcer les systèmes de protection de l’enfance et les sanctions

Violences faites aux enfants : leur parole compte !

Jeunes leaders sénégalais qui ont revendiqué leurs droits à la télévision, à la radio, sur les réseaux sociaux pour la Journée Mondiale des Droits de l'Enfant, en novembre 2020

Deux des éléments constitutifs d’un environnement protecteur des enfants sont l’engagement du gouvernement et la législation, c’est-à-dire l’ensemble des lois en faveur de la protection de l’enfance pour appliquer les droits des enfants.

L’application des lois, qui définissent et interdisent toutes les formes de violences contre les enfants, peut dissuader la violence à condition d’être connue et communiquée.
À titre d’exemple, la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant (CDE) et la Charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant (CADBE) sont deux instruments internationaux utilisés pour accompagner les gouvernements africains dans la mise en place de politiques publiques relatives aux droits des enfants.

Au Cambodge, un plaidoyer, conjoint avec notre partenaire ChildFund Cambodge, des organisations homologues et des agences des Nations Unies, est mené auprès du gouvernement pour renforcer le système de protection de l’enfance.

Chaque jour, de belles réussites concrétisent notre engagement commun pour mettre fin aux violences faites aux enfants ! Poursuivons nos actions pour faire en sorte que chaque enfant soit entendu et protégé.

Merci de votre confiance !

La parole est à vous

Vous avez une question sur cette thématique, nous vous laissons la parole !
Nous travaillons dès maintenant sur notre prochain épisode sur « Le droit d’être entouré et aimé ».

L’objectif sera de faire ressortir les défis et solutions pour permettre aux enfants d’être accompagnés le mieux possible dans leur développement, notamment émotionnel.
Si vous avez des questions, des témoignages, vous pouvez nous les faire parvenir à travers ce formulaire.

En parrainant un enfant, vous contribuez à faire respecter et appliquer le droit d'être protégé.e des violences. Merci pour votre soutien !

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