Cambodge : donnez pour combattre les violences envers les enfants


Pour vous mobiliser
Particuliers ou entreprises, vos dons sont déductibles d’impôts
En début de chaque année, notre Association vous enverra un reçu fiscal qu'il ne faudra pas oublier de joindre à votre déclaration d'impôts.
Pour les particuliers
Art. 200 du Code général des Impôts.
Si vous êtes imposable, l'Etat vous accorde une réduction d'impôt égale à 66% du montant du don dans la limite de 20% de votre revenu imposable. En cas de dépassement de ce plafond, vous pouvez reporter l'excédent sur les 5 années suivantes.
Pour mieux comprendre :
- Sur une année, Mme Martin a donné 300€ de dons liés à son parrainage (25€x12)
- Après déduction fiscale, son parrainage lui revient à :
102€ pour 300€ reversés à Un Enfant par la Main.
Pour les entreprises
Art. 238 bis du 1er Code général des Impôts.
Au titre du mécénat, vos versements vous permettent de bénéficier d'une réduction d'impôt sur les sociétés à hauteur de 60% de leur montant, dans la limite de 0.5% du chiffre d'affaires HT (au-delà de 0.5%, ou en cas d'exercice déficitaire, report possible sur les 5 exercices suivants).
Pour mieux comprendre :
- Mr Pierre, directeur de l'entreprise Babus, a fait un don de 3000 € à notre Association.
- Après déduction fiscale, son don lui revient à :
1200 € pour 3000€ reversés à Un Enfant par la Main
Protéger les enfants à Battambang : un défi pour des communautés plus sûres
La province de Battambang, au Cambodge, fait face à des défis majeurs en matière de protection de l’enfance. Les violences physiques, émotionnelles et sexuelles y sont particulièrement répandues, aggravées par les inégalités économiques, les migrations internes, le travail des enfants et le mariage précoce. Le manque d’accès aux services de protection et les pratiques culturelles néfastes, comme le recours à la violence à des fins disciplinaires, renforcent la vulnérabilité des enfants.
Une enquête nationale menée en 2013 par le ministère de la Condition féminine et l’UNICEF révèle que ces violences se produisent dans divers environnements : au sein des familles, à l’école et dans les structures de prise en charge. Le système juridique reste faible, les abus sont largement sous-déclarés, et les services de protection sont mal coordonnés et sous-financés. Par ailleurs, les normes sociales limitent la participation des hommes à la protection de l’enfance, ce qui accroît la charge portée par les femmes.
Face à cette situation, Un Enfant par la Main et son partenaire ChildFund Cambodge lancent le projet “Communauté sûre pour les enfants” dans les districts de Rukhak Kiri et de Samlout, en collaboration avec le partenaire local de mise en œuvre, Opérations Enfants du Cambodge, responsable des activités sur le terrain dans la province de Battambang.
Notre projet : renforcer les compétences locales pour protéger les enfants
Le projet propose une réponse holistique aux défis de protection de l’enfance dans les districts de Rukhak Kiri et Samlout, dans la province de Battambang. Il vise à renforcer les systèmes formels et informels de protection de l’enfance en impliquant activement les autorités locales, les familles et les acteurs communautaires.
L’objectif : garantir que les filles et les garçons grandissent en sécurité et profitent pleinement de leur enfance.
Pendant une durée de 3 ans, plusieurs actions concrètes autour de trois axes principaux seront mises en place pour :
- outiller les enfants,
- former les adultes,
- mobiliser les communautés :
1. Renforcement du système gouvernemental
Nous soutiendrons les acteurs clés du système de protection — travailleurs sociaux communautaires, débiteurs d’obligation* et autorités locales — pour qu’ils puissent mieux comprendre, prévenir et gérer les situations de violence faites aux enfants. Cela passera par des formations ciblées conçues pour renforcer les capacités des responsables locaux et des travailleurs sociaux communautaires, en tenant compte des réalités du terrain et des besoins spécifiques de chaque groupe.
Ce soutien comprendra des sessions dédiées à :
- la gestion des cas,
- la mise en place de mécanismes de signalement et de référence,
- la coopération avec les parties prenantes essentielles, comme les écoles.
Ces formations favoriseront une meilleure coordination entre les acteurs, pour une réponse collective, cohérente et renforcée face aux violences subies par les enfants, et contribueront ainsi à une meilleure protection de leurs droits au sein du système institutionnel.
2. Renforcement des communautés
Des mécanismes communautaires de protection de l’enfance seront instaurés via la mobilisation et la formation de bénévoles locaux.
L’objectif est de :
- créer des liens solides entre la communauté et les services locaux,
- promouvoir des comportements protecteurs,
- améliorer les connaissances en parentalité positive.
En formant les parents, tuteurs et membres de la communauté, nous leur donnons les moyens de protéger activement les enfants et de veiller à leur bien-être.
Par ailleurs, ces structures informelles viendront appuyer les dispositifs existants en créant un environnement plus sûr pour les enfants, en facilitant le signalement des cas de violence, notamment dans les zones où les services formels sont limités.
3. Renforcement de l’autoprotection chez les enfants
Les enfants âgés de 12 à 17 ans seront accompagnés pour :
- identifier les risques,
- comprendre leurs droits,
- adopter des stratégies concrètes d’autoprotection,
- développer des réflexes de recherche d’aide et de signalement.
En leur donnant les bons outils, nous contribuons à leur autonomisation et à leur sécurité au quotidien.
Grâce à cette approche , le projet contribuera à bâtir des communautés plus protectrices et inclusives pour chaque enfant.
Les résultats attendus : des enfants mieux protégés et des communautés mobilisées
Grâce à votre soutien, 10 283 personnes – dont 5217 femmes et filles – des districts de Rukhak Kiri et Samlout seront formées, sensibilisées et accompagnées :
- 920 enfants bénéficieront directement d’activités de sensibilisation à leurs droits et à la protection contre les violences.
- 9 363 adultes seront mobilisés à différents niveaux : représentants du gouvernement local, membres des communautés (notamment les parents), bénévoles et travailleurs sociaux communautaires, membres de l’ONG partenaire…
Le projet aura également un impact indirect sur 64 836 personnes, dont :
- 25 153 enfants de moins de 18 ans qui vivent et/ou étudient dans les zones ciblées
- 39 683 adultes : parents, tuteurs et membres de la communauté