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Journée mondiale de l’eau !

Les femmes et les enfants, en 1ère ligne pour la corvée d’eau !
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L’accès à l’eau, un droit vital

La journée mondiale de l’eau, le 22 mars, revêt une importance cruciale pour Un Enfant par La Main et ses partenaires qui déploient de nombreuses actions en matière d’approvisionnement et d’assainissement en eau potable dans les communautés reculées d’Afrique, d’Amérique latine et d’Asie. Aujourd’hui, dans le monde, 663 millions de personnes n’ont pas accès à un point d’eau amélioré et 1 personne sur 3 ne dispose pas de toilettes propres.

Parmi nos programmes d’accès à l’eau et à l’assainissement, Un Enfant par la Main travaille sur plusieurs volets :

L’eau, pour lutter contre la déscolarisation

Selon l’UNICEF, 1 jeune fille sur 4 ne termine pas l’école primaire, contre 1 garçon sur 7.

L’eau et l’assainissement ne sont pas les seules raisons, cependant, quand les filles ont accès à l’eau potable et des toilettes individuels propres, elles peuvent rester à l’école.
Selon le rapport 2015 de l’Unesco, en Afrique et en Asie, les femmes et les enfants marchent en moyenne 4.8 kilomètres par jour pour aller chercher de l’eau.
Les filles et les femmes, responsables de cette corvée, perdent chaque jour, 6h à collecter l’eau. Rapport des Nations Unis 2013. C’est une énorme perte de temps et d’énergie, et il n’est pas étonnant que les enfants – les filles, en particulier – qui ne disposent pas d’installations en eau dans leurs maisons et dans leurs écoles aient moins de chance, car moins de temps à consacrer à leurs études.

Par ailleurs, dans le monde, seul 1/3 des écoles n’ont pas accès à l’eau potable et à des sanitaires décents.

Depuis que mon école s’est vue installée une pompe à eau, avec mes camarades nous pouvons nous laver régulièrement, et nous sommes moins malades ». Alisha, écolière indienne de l’état d’Orissa.

Grâce aux installations déployées dans certains de nos programmes, le taux de scolarisation des filles a augmenté de 15%.

L’eau, pour éviter les maladies hydriques

D’après l’OMS, un enfant meurt chaque minute faute d’accès à l’eau potable. Plus d’un tiers des enfants des communautés touchées par la pénurie d’eau potable souffrent de diarrhées, de dysenteries entrainant une mortalité infantile très élevée.

  • Au Cambodge, environ 14% des enfants meurent avant d’atteindre l’âge de cinq ans. La fourniture d’un accès un accès à de l’eau salubre, par des filtres à eau, constitue un élément essentiel dans la prévention de la mortalité infantile.  Dans la province de Kratie, Un Enfant par la Main a distribué à 435 familles cambodgiennes  un filtre à eau, qui leur permet d’avoir une eau potable et propre à la consommation. Chaque filtre est composé d’un récipient en plastique équipé dun robinet, d’un filtre en céramique et d’un couvercle. Une formation à l’utilisation des filtres a été dispensée aux membres des communautés. Ce sont 2 175 personnes qui ont désormais accès à l’eau potable.
  • Au Sénégal, dans le département de Ziguinchor, au sud du Sénégal, la majeure partie des établissements scolaires situés en zone rurale ne disposent pas de points d’eau ou n’ont comme source d’approvisionnement que des puits à ciel ouvert. Ces situations ne sont pas sans danger pour la santé des élèves (risques liés aux maladies hydriques). Un Enfant Par La Main a mis en place un système d’adduction d’eau potable par pompage solaire dans une école maternelle et une école primaire. 601 élèves et leurs professeurs disposeront dès lors d’un accès à l’eau potable au sein même de l’école.
  • Au Vietnam, selon l’Unicef, « de mauvaises installations sanitaires, une hygiène défaillante et l’ingestion d’eau contaminée sont la cause de la moitié des décès et maladies chez les enfants vietnamiens et la première cause de malnutrition ».  Pour pallier cette situation, dans 6 communes du district de Bach Thong, dans la province de Bac Kan, au nord du Vietnam,  où 36% des enfants vietnamiens de moins de 5 ans souffraient de malnutrition, 60 toilettes sèches, 60 blocs de douche et 60 fosses à compost ont été construits. 180 foyers issus de minorités ethniques ont été équipés, soit 900 bénéficiaires. Une sensibilisation aux questions de l’eau, de l’hygiène et de l’assainissement a également été effectuée auprès des écoles et des communautés, afin de renforcer l’impact du projet.

 

L’eau, pour augmenter les productions agricoles

Les agriculteurs ont besoin d’eau pour développer leur culture. 

  • Au Mali, plusieurs jardins maraichers ont été créés. Ces projets ont permis de mettre en place une activité maraîchère rentable grâce à la mutualisation et à l’augmentation de la production maraîchère. Des espaces d’1 hectare protégés par une clôture sont mis à disposition des femmes, des puits traditionnels y sont construits, des outils de jardinage et en semences sont distribués et permets aux exploitantes de développer leur productions, et d’augmenter leurs revenus  ! Ces projets permettent de diminuer la période de soudure et d’offrir aux populations, une alimentation variée.

Pour Aleyka, en Ethiopie avoir de l’eau à la maison est un vrai parcours du combattant !

Les petits ruisseaux font les grandes rivières, devenez une source d’espoir pour elle, et pour d’autres !

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