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Etre maman et marraine, c’est possible !

 Amalia B

Depuis plus d’un an, Amalia et sa fille parrainent trois petites filles. L’une vit au Cambodge, et les deux autres au Vietnam.

Après plusieurs mois de réflexion, cette jeune maman de 35 ans a choisi de parrainer et d’impliquer sa fille, âgée de 8 ans.

Aujourd’hui, elle revient pour nous sur les raisons de son parrainage.

Quelques mots vous concernant

J’ai 35 ans, je suis la maman d’une petite fille de presque 8 ans. J’ai toujours été sensible aux questions relatives à l’enfance, j’en ai d’ailleurs fait mon métier puisque je suis assistante sociale.

J’ai voyagé depuis mon enfance et j’ai donc très jeune pu voir qu’on n’est pas tous né sous la même étoile comme le chantait IAM…

Et puis j’avais 9 mois quand ma tante a adopté mon cousin qui venait d’Haïti. Au fond, j’ai toujours su.

Pourquoi avoir choisi de parrainer deux petites filles avec notre association ?

Cela faisait des années que j’y pensais, et puis je ne franchissais pas le pas. Et puis , je cherchais a renouer un lien avec Haiti…

C’est après un voyage au Maroc, en octobre 2015 avec ma fille , que j’ai compris que cette histoire de parrainage serait ailleurs.

Ma fille voulait aider des filles de son âge et les rencontrer… L’Asie devenait donc une évidence.

Nous avons parrainé Sreyneth au Cambodge, née la même année qu’Emma et Han au Vietnam née en 2012.

Ce qui a déterminé mon choix a été le nom de l’association qui a fait écho avec la chanson d’Yves Duteil. Cette chanson, je l’écoutais énormément quand j’étais moi-même enfant.

Et puis cela semblait plus accessible en terme de communication directe ce qui s’est confirmé.

Comment partagez-vous cette aventure avec votre fille ?

Emma, ma fille est impliquée depuis le début. C’est elle qui écrit, qui dessine, elle leur achète aussi des petites présents qu’on joint, à nos courriers.

Ce sont comme ses copines à l’autre bout du monde !

Nous avons déjà commencé à parler d’un voyage à leur rencontre.

Elle m’a également demandé, si nous pouvions parrainer une troisième fille, ce que nous faisons depuis février.

Cet été, nous allons voyager à la rencontre de nos filleuls au Vietnam pendant 1 mois.

Nous avons commencé à mettre des choses dans notre valise pour ne rien oublier et en fait tout est pour les filles.

Emma envisage de leur faire un cartable 0 chacune.

Elle a aussi trouvé des jeux auxquels, elles pourront jouer ensemble même si elles ne parlent pas la même langue.

Quel message souhaiteriez vous adresser aux mamans de vos filleules ?

Que nous sommes pareilles.

J’imagine qu’en tant que maman, nous ressentons les mêmes choses pour nos enfants.

Je suis très impatiente de les rencontrer, je suis sûre que cela sera très émouvant.

Grâce à nos échanges épistolaires,  c’est déjà un bout de chemin que nous faisons les uns vers les autres.

Voir grandir les enfants, c’est tout simplement magnifique !

Je suis heureuse de me dire que Han, Sreyneth et Hoai font partie de notre vie .

Quel message voudriez-vous transmettre aux mamans qui souhaitent parrainer un enfant mais hésitent encore à franchir le pas ?

Ouvrir les horizons !

Les plus belles photos que j’ai faite d’Emma depuis sa naissance c’est celles, où elle regarde vers l’horizon. Dans l’horizon,  il y a des gens, des vies et des enfants…

Accompagner son enfant et lui ouvrir le chemin de l’horizon c’est un rôle qui semble abstrait mais n’est ce pas le plus beau, le plus dense !

A travers leurs yeux innocents, nous redécouvrons le monde.

Franchir le pas peu prendre du temps, j’ai moi-même mis des années.

J’avais peur de cet engagement dans la durée somme toute moral mais , une fois devenue mère, on sait qu’être marraine, c’est simple.

Cette aide peut apporter beaucoup à une mère qui de l’autre côté de l’horizon, aimerait faire plus pour son enfant.

Portrait d’Amalia dans le magazine de la famille Parenthèse