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« Comme l’un de mes enfants »

Sylvia Itrisso parraine Jhonatan, un jeune bolivien de 12 ans.

C’est grâce à l’une des ses amis que Sylvia a découvert Un Enfant par la Main. Cette maman de 3 enfants – âgés de 7 mois, 7 ans et 12 ans – n’a pas hésité longtemps avant de parrainer Jhonatan : « comme moi elle enseigne le castillan. Et comme elle, j’ai décidé de parrainer un enfant en Amérique latine ».

De sa voix réservée, Sylvia évoque sans fard l’importance que cet accompagnement prend aujourd’hui dans sa vie. « Quand je pense à cet enfant du bout du monde, j’essaie toujours de lui envoyer de bonnes ondes. Et puis comme l’un de mes fils, il est âgé d’une douzaine d’années. Je crois que cela renforce mon lien avec lui. Car je réalise quels peuvent être les rêves et les espoirs d’un adolescent ».

Dans ses lettres, Jhonatan se livre chaque fois un peu plus : « lors de nos premiers échanges, je le sentais très réservé. C’est de moins en moins le cas. Ils nous fait désormais par de ses projets, nous raconte en détail sa vie à La Paz avec ses parents et ses frères. Il veut devenir mécanicien. Et puis il est ravi que nous lui écrivions ».

Sylvia utilise le « nous » car  elle n’est pas la seule la seule à vivre cette expérience du parrainage : « Au cours de l’année scolaire 2012, j’ai créé au sein du lycée un Club UNESCO et ce sont les jeunes de ce Club  qui parrainent notre petit bolivien. Régulièrement, les élèves adhérents au club du lycée rédigent des lettres pour Jhonatan et nous les lui envoyons accompagnées de quelques fournitures scolaires et autres marques d’affection. Ces moments apprennent beaucoup à mes élèves du point de vue culturel, géographique et humain, mais ils sont aussi essentiels pour l’enfant que nous parrainons ».

Sylvia se sent une véritable responsabilité vis à vis de son filleul : « je me dois de lui parler à coeur ouvert, de lui prouver toute la sincérité dans ma relation avec lui. Je prends cette tâche très au sérieux et elle en devient donc plus noble. Me faire appeler « Querida madrina » « Chère marraine » sur un ton chaleureux et si respectueux ne peux que me pousser à poursuivre cette relation si particulière avec grand enthousiasme ».

Et pas question pour elle de lâcher Jonathan : «  nous le suivrons jusqu’à la fin de sa scolarité ».

La prochaine étape ? Rassembler des fonds pour partir à sa rencontre tout en participant à l’un des nombreux micro-projets que développent également les membres de l’association « Un enfant par la main » en Bolivie.